Avec une surface de plus de 23 400 km², le lagon de Nouvelle-Calédonie est le plus vaste de la planète, tandis que son récif de plus de 1 600 km de long, qui présente la spécificité d'être parfois double ou triple, constitue aussi la seconde plus grande barrière de corail au monde après celle de l’Australie. Ces vastes ensembles récifaux abritent une biodiversité remarquable : près de 20 000 espèces marines y ont été répertoriées à ce jour mais de nombreux sites restent encore inexplorés, ce qui laisse supposer une diversité encore plus élevée. Ce lagon est un véritable sanctuaire, ce qui lui a valu en 2008 le classement de 64 % de sa surface au Patrimoine Mondial de l'Unesco, soit 15 000 km² répartis en 6 zones. La richesse de ce lagon tient :
à la très grande diversité des formations coralliennes,
à l’existence de sites de nidification majeurs pour les tortues marines et pour la tortue verte (Chelonia mydas) en particulier ;
à l’existence de zones de reproduction pour des espèces emblématiques et/ou menacées comme le dugong, la baleine à bosse et les oiseaux marins ;
à la présence de nombreux mollusques endémiques, d’habitats marins critiques (mangrove, herbier), ainsi que d’un grand nombre d’espèces de faune et de flore marines.
Avec un tel trésor à porter de main, vous ne serez pas étonnés de lire qu'on s'en donne à coeur joie, que toute occasion de s'immerger est bonne, et que grâce à Patrick qui nous a à nouveau accueillis chez lui à Bourail, nous avons pu explorer les merveilles de ce lagon presque quotidiennement. Chaque sortie dans le lagon est un ravissement, chaque exploration en PMT est différente... On n'a jamais envie que ça se termine, on en redemande toujours plus !! Impossible de se lasser d'une telle beauté !
Ce post est dédié au lagon et à ses beautés... tout en photos.
En "route" pour le lagon...on voit bien sur la photo du haut (cf. ci-dessous) qu'après avoir traversé une première zone de corail appelée "petit récif", on est encore dans le lagon et on se dirige vers la grande barrière récifale qui sépare le lagon de l'océan :
Avant d'atteindre ce petit récif, il faut traverser les herbiers. Ces herbiers ne sont pas constitués d’algues mais de plantes sous-marines qui poussent de façon plus ou moins dense sur les fonds mélangés de sable et de vase ; les prairies sous-marines ainsi formées constituent un refuge et un garde-manger très appréciés par de nombreuses espèces de poissons le temps d'être assez grands pour rejoindre le récif. Dugongs et tortues se nourissent des plantes qui s'y développent.
Et maintenant, le lagon côté récif, des coraux à gogo, des coraux de toutes formes de toutes couleurs, des coraux durs, des coraux mous et plein de poissons de récif :