Nous sommes de retour en Calédonie, vendredi 30 octobre. Les paysages et la végétation (de la côte ouest), qui n’ont pas reçu une goutte de pluie (ou si peu) en notre absence, nous paraissent d’autant plus secs que ceux de Tahiti, bien arrosés, sont particulièrement luxuriants. Pendant notre absence, les feux de brousse ont fait rage : certains bords de route, certains pans de montagne sont calcinés… ça fait mal au cœur ces paysages dévastés et toute la biodiversité partie en fumée. Ces feux sont souvent un vrai fléau sur le Caillou et particulièrement nombreux cette année de sécheresse.
A notre arrivée, nous avons à nouveau posé nos valises à la ferme de la Bakia (Tontouta), chez Gégé qui a la gentillesse de nous accueillir à nouveau. Merci beaucoup Gégé et Anne !
Aussitôt arrivés, aussitôt en contact avec les amis de Nouméa pour passer le week-end d’Halloween ensemble. Les enfants sont ravis à l’idée de ces retrouvailles, et nous tout autant. A Nouméa, l’Halloween est un événement pris très au sérieux et de nombreuses animations sont organisées à cette occasion : Maïa et Aurélie se font maquiller le visage ; Véro et moi nous chargeons des déguisements : le résultat est sympa… si ce n’est que la momie Quentin s’est rapidement dé-moméifiée ! Merci à Marion et Sandrine, les grandes sœurs d’Aurélie, d’avoir assuré la tournée des voisins… ce qui nous aura permis, à nous les parents, de profiter pleinement de l’apéro d’Halloween !!
Le lendemain matin, JD, Laurent et moi nous levons de bonne heure pour randonner au Mont-Dore. Le secteur où on évolue est un ancien secteur minier, et plus exactement une des premières mines de nickel de Calédonie, désormais abandonnée ; Le Mont-Dore culmine à 800 mètres. Ce sentier évolue dans l’univers de la terre rouge ; au sommet, on découvre de magnifiques panoramas de Nouméa, du lagon et du Grand Sud. Ci-dessous quelques photos de notre ascension :
Les heureux protagonistes :
Arrivés au sommet : vue sur la commune de Mont-Dore à notre gauche...
et sur Nouméa, à notre droite :
Ces anciennes terres minières peinent à se revégétaliser, c’est flagrant quand on observe la végétation après tant d’années d’abandon de l’exploitation minière. Pour autant, les botanistes en herbe que nous sommes ici sur le territoire calédonien se régalent des espèces rencontrées… Ici, la drosera (D. neocaledonica en haut à gauche) pousse aussi bien en milieu humide qu’en maquis minier : étonnant ! Il y a aussi sur les photos ci-dessous : le rince-bouteille (Grevillea exul) en haut à droite, les Becs de perroquets (Megastylis gigas) en bas à gauche et en bas (au milieu + à droite) : les gourdes de mineurs (Nepenthes vieillardi), une plante carnivore : ce que vous voyez sur ces deux dernières photos n'est pas la fleur mais une prolongation de la feuille en forme d'urne comportant un liquide destiné à piéger et à digérer les insectes !
Et merci à Véro de nous avoir garder les enfants pendant la rando !